mardi 5 février 2013

REFUS


Jeudi 14 février à Anduze
Danser contre le viol
Nous invitons tous ceux et celles qui veulent se joindre à cette manifestation à venir dimanche 10 février à 10h30 à la cantine de l'Ecole Primaire (en bas des HLM) où Sandrine nous enseignera la chorégraphie.Venez habillés en rouge & noir, les couleurs de One Billion Rising.
N'hésitez pas à aller sur le site pour trouver inspiration et motivation.En attendant d'avoir  le plaisir de danser avec vous,See you there !
Aline & Amanda de Tea Potes Place Notre Dame,Anduze

Le 14 février est le "V Day One Billion Rising" : Une grève mondiale. Une invitation à la danse. Un appel aux hommes et aux femmes qui refusent de participer au statu quo tant que le viol et la culture du viol ne s’arrêteront pas. Un acte de solidarité pour montrer aux femmes l’universalité de leur lutte et la force de se regrouper. Un refus d’accepter la violence contre les femmes et les filles comme une certitude. En savoir plus ICI

SAUVAGE


A vos agendas !
Cinéma à Massillargues-Atuech
jeudi 14 février 2013 
"Les bêtes du sud sauvage"
à 20 h

Entrée : 4 EUR

TRADITION

Jeudi 14 février partout
Fête de la Saint-Valentin


PROPHETE


Jeudi 14 février à Alès
Persépolis
Téhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, elle suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah.

Film d'animation de Marjane Satrapi (2007), durée : 90 mn.
Médiathèque Alès, à 14h, espace Forum – Entrée libre

INADMISSIBLE


Pour dix ans, à Paris
Privatisation de données publiques de la BnF
Le ministère de la Culture a annoncé le 18 janvier 2013 la conclusion de deux accords, signés entre la Bibliothèque nationale de France et des firmes privées, pour la numérisation de corpus de documents appartenant pour tout (livres anciens) ou partie (78 et 33 tours) au domaine public. Les fonds concernés sont considérables : 70 000 livres anciens français datant de 1470 à 1700, ainsi que plus de 200 000 enregistrements sonores patrimoniaux. Ces accords, qui interviennent dans le cadre des Investissements d’avenir et mobilisent donc de l’argent public, vont avoir pour effet que ces documents ne seront pas diffusés en ligne, mais uniquement sur place à la BnF, sauf pour une proportion symbolique.

Ces partenariats prévoient une exclusivité de 10 ans accordée à ces firmes privées, pour commercialiser ces corpus sous forme de base de données, à l’issue de laquelle ils seront mis en ligne dans Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF. Les principaux acheteurs des licences d’accès à ces contenus seront des organismes publics de recherche ou des bibliothèques universitaires, situation absurde dans laquelle les acteurs du service public se retrouveront contraints et forcés à acheter des contenus numérisés qui font partie du patrimoine culturel commun.

Les conditions d’accès à ces éléments de patrimoine du domaine public seront restreintes d’une façon inadmissible par rapport aux possibilités ouvertes par la numérisation. Seule la minorité de ceux qui pourront faire le déplacement à Paris et accéder à la BnF seront en mesure de consulter ces documents, ce qui annule le principal avantage de la révolution numérique, à savoir la transmission à distance. Partout en France et dans le monde, ce sont les chercheurs, les étudiants, les enseignants, les élèves, les amateurs de culture, les citoyens qui se trouveront privés de l’accès libre et gratuit à ce patrimoine.

La valeur du domaine public réside dans la diffusion de la connaissance qu’il permet et dans la capacité à créer de nouvelles œuvres à partir de notre héritage culturel. Sa privatisation constitue une atteinte même à la notion de domaine public qui porte atteinte aux droits de chacun.

Une pétition est en cours contre cette privatisation : ICI


TAHRIR