vendredi 23 janvier 2015

ESCLAVES

Jeudi 29 janvier à Saint-Geniès de Malgoirès
Ne vivons plus comme des esclaves



« Ne vivons plus comme des esclaves ! » soirée conviviale autour du film percutant de Yannis Youlountas.  Ecrivain engagé, chroniqueur impertinent, cet homme de talent dénonce la situation économique qui écrase les grecs. Avec force, il relate les initiatives solidaires et alternatives, l'engagement des uns pour la survie des autres. Au delà du constat, le film nous interpelle sur notre capacité personnelle à négocier le Changement. Changement de valeurs, de regard, d'habitudes ...

Vous êtes chaleureusement invités à partager ce temps de rencontre que votre présence, même silencieuse, rendra exceptionnel et fécond. Dans l'attente de vous retrouver en ce lieu où Pierre Rabhi nous avait déjà rassemblés, nous vous saluons cordialement,  

Nous nous tenons à votre disposition pour toute information dont vous auriez besoin.
Pour l'association vivence, en partenariat avec l'association Energies Citoyennes Gard,
Hélène Rey-Hilaire



Ce film *a été primé lors de nombreux festivals en France, à Bruxelle et en Algérie .

COCHON

Aujourd’hui en Angleterre
Auto-censure dans les livres pour enfants !

L’Oxford University Press – OUP, plus grande maison d’édition pédagogique au monde avec 6.000 employés, a mis en garde ses auteurs pour qu’ils n’utilisent plus les mots porcs, saucisses ou expressions rattachées au cochon dans les livres pour enfants, afin d’éviter d’offenser les Musulmans et les Juifs.

L’existence de ces directives est apparue après un débat radiophonique sur la liberté d’expression à la suite des attentats de Paris.

Lors d’une émission sur Radio 4 le présentateur Jim Naughtie a déclaré: « J’ai ici une lettre qui a été envoyée par l’OUP à un auteur qui écrit pour les jeunes. » « Parmi les choses interdites dans le texte de l’OUP nous avons : porcs et saucisses ou toute autre chose qui pourrait être perçu comme en relation avec du porc. » “Franchement si un éditeur respectable, lié à une institution académique, dit « vous devez écrire un livre dans lequel vous ne pouvez  pas parler de porcs parce que certaines personnes pourraient être offensées » c’est ridicule. C’est une blague. “

Ces règles de publication ont depuis lors été ridiculisées en mettant en doute que des musulmans ou des juifs puissent être offensées par la mention des animaux de la ferme dans un livre pour enfants.

Ci-dessus carnaval de Poussan (Hérault) avec le cochon, animal totémique du village.
Le député Tory Philip Davies, a déclaré : « comment diable quelqu’un peut-il trouver le mot « cochon » ou le « porc » agressif ? » « Aucun mot n’est injurieux. C’est le contexte dans lequel il est utilisé qui est offensant.»

Un porte-parole de l’OUP a répondu : « l’engagement des Oxford University Press à sa mission d’excellence académique et pédagogique est absolue. » « Nos documents sont vendus dans près de 200 pays et en cela, et sans compromettre notre engagement en quelque sorte, nous encourageons certains auteurs de matériel pédagogique à tenir compte des sensibilités et des différences culturelles. »

Article traduit de l’anglais à partir de The Telegraph.